Le problème étant aussi que la démocration existe un tant soit peu politiquement, mais elle s'est arrêtée aux portes des entrepries. Il faut donc que la démocration pénètres les entreprises, de sortes que tous les directeurs, et surtout les hauts directeurs soient élus par le personnel, donc les employés, et que les actionnaires soient remis à leur place, c'est à -dire à la situation d'il y a 20 ans, où ils n'avaient pas tout pouvoir en l'entreprise.

Miel écrit :

Il est possible d'envisager un mode d'activité complétement différent du mode aliénant que nous connaissons.

C'était l'objet de mon site, ( Google : le rêveur missionné ) afin de lancer une discussion sur forum.

Néanmoins, je ne vois pas qu'un monde soit possible sans travail, sans produire de quoi se nourrir, vêtir,chauffer, jouer, s'instruire ... à moins qu'un retour au néolithique ! Et même dans un tel monde, chasser le bison ou se coudre un vêtement, ne devait pas toujours être laissé au bon vouloir de qui en voulait l'initiative.

Quant à un monde sans monnaie, les exemples connus sont ceux du troc ou de la razzia. Je ne vois pas la dignité qu'il y a à un tel retour.

De toute façon, avant de susciter un changement, il faut que les changeurs s'instruisent sur l'objet et la méthode, qu'ils s'organisent, se disciplinent.

 Je cherche des moyens de mise en relation ... Mais je vois mal l'anarchie apporter un progrès durable et planétaire.

 

pour info quand même...
le néolithique est l'époque de l'invention - par les femmes - de l'agriculture...
c'etait chez nous la culture mégalithique, qui implique une société déjà complexe, évoluée, et apparemment matriarcale...
pas de traces à cette époque ni de palais, ni de fortifications...
c'est l'arrivée des Aryens ( Kurgans ) qui marque le début de la barbarie, celle-ci n'ayant fait que s'amplifier depuis...
voir "le Calice et l'épée", de Rian Eisler, recherche très fouillée à partir des sites néolothiques d'Europe  ( Balkans, notamment ) et de Turquie ( catal-höyuk ), sans compter la  Crête qui est probablement à l'origine du mythe de l'Atlantide...

 Comment le bébut de la barbarie est-il expliqué?

Pas vraiment d'explications satisfaisantes...
On sait que le patriarcat a été "inventé" par des peuples de pasteurs nomades, à la fois les Sémites de la péninsule arabique, adorateurs de Yavé, et les Aryens des steppes de l'Asie Centrale, adorateurs d'un dieu un peu similaire...Culte de la guerre et de l'épe qui "prend la vie" que les femmes donnent...
On ne sait pas comment ce basculement a été possible, même Reich ne donne pas vraiment de réponse valable là-dessus...
La question reste, en fait, qui fut le premier malade qui remplaça le plaisir naturel par un plaisir fantasmé, comment cette maladie se déclara-t-elle...et comment devint-elle contagieuse.

Non, notre degré de liberté ne se résume pas dans le troc ou l'argent. Lorsque les Trobiandais ont commencé à faire parler d'eux, à côté des ethnologues, des économistes se sont passionés dans l'analyse de leur structure économique (la propriété n'existe pas, mais qui a la responsabilité de l'entretien de la pirogue ?) et de leur mode d'échange.
Il en est ressorti que l'économie de don y occupe une place importante. Dumoins ce qui, de prime abord semble être du don. Ce qu'ils constataient, c'était des 'flux économiques' intense et constant dans toutes les directions et sans contrepartie. Il ne s'agissait pas d'échange de denré (troc), ni de vente ou d'achat (argent). Ils l'ont donc appellé "économie de don".
Une étude plus approfondi a montré que ces échanges étaient organisés d'une façon très précise par les rapports familiaux. Il s'agissait de paiement de dotes régulières. Les oncles payant, en nature, pour élever leurs neveux et nièces.
Le mariage existait déjà chez eux, mais fortement modéré par des survivances de coutûmes matriarcales: divorce possible, rôle de l'oncle...

Ceci était un aparté. Voici maintenant le corps de mon intervention. J'ai choisi de réactiver cet ancien topic pour ne pas trop encombré le forum. Je parlais de la démocratie du travail dans ses relations avec l'anthroposophie, dont, en particulier, la triarticulation sociale et les banques anthroposophiques.

La dimension économique n'est pas la seule à constituer la vie sociale. Il y en a deux autres que Reich a occulté: le politique et la vie de l'esprit.
Rudolf Steiner explique que chacune des valeurs mise en avant par la Révolution Française s'applique en fait, par essence, à un secteur de la vie sociale et pas à un autre. Ainsi:
la fraternité pour l'économie
l'égalité pour le politique
la liberté pour la vie de l'esprit.

On n'est pas libre de faire ce que l'on veut. On ne peut être libre que dans sa tête; normalement... L'anarchie ne trouve sa justification que dans ce secteur-ci. Vouloir abolir l'Etat est une hérésie; quoique. Le politique peut prendre d'autre forme que l'Etat, qui se fonde sur un système législatif écrit. Par exemple, la triade Tabou/Totem/Mund. Et sa marche très bien; même mieux. Evidement, c'est inimaginable dans nos société gigantesque. Mais c'est peut-être là le problème justement.

C'est l'économie que doit réguler le mode de décision démocratique. Il y ait adapté puisque dans ce secteur on doit rechercher l'intérêt général.

La démocratie dans la vie de l'esprit est une horreur: ça voudrait dire que la majorité a toujours raison ! Dans la vie politique, il aboutira aussi toujours, forcément, à une discrimination des minorités.

Donc oui à la démocratie dans l'économie. Ce qui signifie: zéro pouvoir pour les actionnaires, et un tiers de siège du CA pour les salariés, un autre tiers pour les consomateurs et le dernier pour les élus municipaux.


Deuxième point: les banques anthroposophiques.
Pour atteindre cet objectif, les anthroposphes ont développé un outil qui y est adapté: un art bancaire fondé sur la conscience. On dit "éthique" aujourd'hui; sauf que les anthropospohes n'ont pas attendu cet effet de mode actuel pour retrousser leur manche. Triodos, en Hollande à 40 ans, la GLS-Bank, en Allemagne, 30 ans, et la Nef, en France 20. Il existe d'autres initiatives anthroposophiques e, Europe, dont la Banque Communautaire Libre en Suisse, et Janus en Italie, co-fondatrice de la Banca Etica.

En France, la Nef est une coopérative. Elle prête uniquement pour des projets écologiquement respectueux et socialement utiles. Elle pratique le TRANSPARENCE pour tous les projets qu'elle finance en publiant annuellement la liste intégrale des prêts débloqués. Chaque épargnant sait où va son argent. Les décisions sont ratifiées par l'assemblé générale chaque année à raison de une personne une voie, quelque soit le montant du capital détenu par les sociétaires.

Nous abordons (je dis 'nous' puisque je suis sociétaire) la crise financière sereinement puisque nous n'avons pas un centime ni en bourse, ni aux Etats-Unis. On nous a longtemps pris pour des idéalistes utopistes; aujourd'hui, en ces temps de "retour au réel", c'est nous qui apparaissont comme des réalistes ayant les pieds bien sur terre.

www.lanef.com

Madaglan, je connais la Nef. Nous avons réfléchis pour y mettre nos économies. Le problème est que l'argent n'est pas disponible après pendant un temps assez long. Du coup, pour l'instant, on ne peut pas se permettre de placer de l'argent sans pouvoir y toucher du tout, car on jamais spur de ne pas être obligé de toucher aux économies en cas de petit soucis.

Pour l'instant nous restons donc dans notre banque très très naze éthiquement . Mais on réfléchis comment s'en débarrasser...

Par contre nous nous somme inscrits au SEL (système d'échange local). Je trouve ce système très intéressant. J'attends la confirmation de mon inscription pour voir en pratique ce que ça donne !

Les S.E.L., c'est très bien. C'est même mieux que la Nef, en théorie, puisque la Nef travaille encore avec "la monnaie de César". Avec les S.E.L., le peuple se réapproprie la création monétaire.

Le seul défaut des S.E.L. est qu'ils ne sont pas assez développé, défaut qui n'est pas imputable au concept même. C'est pourquoi, la Nef est complémentaire.

Il y a la monnaie alternative également, dumoins dans les régions qui l'ont mises en place (Ile-de-France, Rhône-Alpes, Alsace, Bretagne).

Il est vrai que les dépôts de la Nef sont d'un minimum de 2 ans. Mais, en partenariat avec le Crédit Coopératif, la Nef propose aussi un compte-courant avec chéquier, et un livret Nef sans chéquier, mais disponible à tout moment et rémunéré à 1,5%. S'adresser à l'agence Crédit Coop la plus proche de chez vous, en général dans la grande ville voisine, et bien spécifier que c'est un compte-Nef que vous voulez.

Merci de l'info, j'habite juste à côté de Paris, donc il y a une agence crédit coopératif pas loin de chez moi. Je pense qu'on va aller se renseigner. Parce que la société générale, faut avouer que ça craint...

En région parisienne, le SEL est forcément assez étoffé. Il y a environ 2200 adhérents. Evidemment à l'échelle de la population de Paris et de la proche banlieue c'est dérisoire, mais ça fait déjà un réseau dans lequel on trouve pas mal d'offres et de demandes intéressantes.

Oui; et vous avez une bonne liste de magazins SOL.