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naturalwoman inscrit le 26/05/2010 ![]() |
le 22/07/2011 à 18:49:32
Je viens de tomber sur un article effrayant de Rue89, traitant du sort que subissent les femmes qui se retrouvent par la force des choses à la rue.
Comme les hommes SDF, elles connaissent la faim, le froid, le risque de se faire tuer dans son sommeil, mais il y a une dimension supplémentaire au danger qu'elles vivent en permanence, et que les hommes ne connaissent que rarement (essentiellement les jeunes homos à la rue et qui souvent se prostituent pour survivre): il s'agit de la "dimension sexuelle". Déjà le titre donne le ton: "Être une femme à la rue, c'est être une proie". On comprend bien ici qu'il s'agit de proie au sens sexuel du terme. Un homme de la Halte exprime le danger en ces termes: « Une femme à la rue est bien plus en danger qu'un homme. La rue est un milieu violent en règle générale mais pour les femmes, la dimension sexuelle intervient. » Une femme SDF raconte sa mésaventure, dont heureusement elle a échappé: « Il était 3 heures du matin et je ne me suis pas rendu compte que j'étais dans un coin dangereux. Des jeunes sont arrivés. L'un d'eux a voulu porter mes valises. Une fois qu'il marchait devant avec mes trois énormes bagages, j'étais obligée de le suivre. D'autres citent les stratégies mises en œuvre par les femmes SDF pour "se protéger": -soit elles se masculinisent extérieurement, afin d'être laissées tranquilles (en les prenant pour des hommes, les violeurs potentiels ne s'approchent pas) - si les hommes connaissaient le même danger, les femmes SDF n'auraient pas recours à ce subterfuge ; -soit elles cherchent la protection d'autres hommes, avec le risque que cela comporte, à savoir se faire violer par ceux-là même qui sont censés la protéger; -d'autres enfin échangent faveurs sexuelles contre protection. Source: http://www.rue89.com/francis-a-paris/2011/07/22/etre-une-femme-a-la-rue-cest-etre-une-proie-215208 |
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pierregr inscrit le 31/08/2006 ![]() |
J’ai vu au zapping de Canal l’autre jour qu’un urgentiste expliquait qu’ils accueillent parfois des femmes pour la nuit, qui ont trop peur de rester dans la rue, car elles craignent de se faire agresser sexuellement. D’habitude, c’est en hiver qu’ils accueillent parfois des gens aux urgences, à cause du froid. Ce qui démontre qu’en cas de grande précarité, les femmes sont encore plus vulnérables mais quoi d’étonnant ? |
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