L'extrème-droite a l'exclusive d'avoir attaqué Mm Royal sous l'angle, non pas de sa féminité, mais de son célibat.

Ainsi, dans Présent n°1122 du Mercredi 22 novembre 2006, Jacques Trémolet de Villers signe un article en page 4 intitulé "Ségolène, si elle était élue", riche d'enseignement psycho-politique. Extraits:

Le père est celui que désignent les noces. il n'y a pas eu de noces. Il y a eu, simplement, à la mairie, une reconnaissance de paternité par M. François Hollande. ce genre de déclaration a la force probante qu'on veut bien lui attribuer. Elle n'a pas, en tout cas, celle de la présomption issue de la loi. Sur le paln familial, sexuel et génital, Ségolène est hors la loi.

Si elle est élue, ce n'est pas seulemnt une femme que nous aurons au sommet de ce qui nous reste d'Etat, mais une femme qui professe, tranquillement en acte, le mépris le plus absolu pour l'institution du mariage. non une Messaline qui multiplie les amants, un être à la conduite privée scandaleuse, mais l'inverse, une moralisatrice mère de famille modèle qui ignore le mariage. On ne peut pas rêver subversion plus radicale de l'institution qui est, en droit et en fait, le socle de l'ordre social.

Je parle en homme de loi et j'affirme que la société française, qui est déjà un fameux désordre, va devenir, en quelques années du futur quinquennat, un invraisemblable foutoir. Monsieur, madame et mademoiselle Tout-le-Monde n'ont pas la vertu exceptionnelle de Madame Royal, une révolutionnaire aussi tranquillement radicale. Les insitutions sont faites pour aider les faibles que nous sommes. Quand les êtres d'exception, qui s'exposent à la première place, les détruisent en les méprisant, c'est le peuple entier qui est perdu.