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Les théories de la psyché et les pratiques psycho-thérapeutiques, portent des enjeux politiques. Peut-être plus encore que dans d'autres domaines, l'influence idéologique et les conséquences sociales se font sentir. |
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Yaourt_Sama Si tu te tapes la tête contre une jarre et que ça sonne creux, n'en déduis pas automatiquement que c'est la jarre qui est vide...
_proverbe chinois_ inscrit le 02/07/2007 ![]() |
C'est sur que je me vois mal accoucher, attachée comme un jambon sur une table! Il existe une forme d'accouchement dite "à l'anglaise" où la maman est sur le côté, et on a pas besoin de l'attacher comme un cheval dans son van...
Et pourquoi retirer l'enfant de sa mère JUSTE APRES l'accouchement?? Ils ont tous deux subis un choc, autant les laisser domir ensemble un petit moment, nan? |
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Bonobob inscrit le 12/10/2007 ![]() |
L'épisiotomie est systématisée, même sans nécessité parce que facturée comme un acte chirurgical, elle permet au praticien d'avoir une belle piscine.
J'ai assisté en tant que père à la naissance de 4 enfants à la maison, aidé par une sage-femme, (toujours la même) en 80 et 82 avec ma première compagne puis en 90 et 92 avec la seconde. A chaque fois la position choisie par la maman fut différente. La première fois la sage-femme avait peu d'expérience et revenait tout juste d'un voyage en Inde, cela a failli mal se terminer. Ma compagne, Suzanne (ce n'est pas son vrai prénom) n'avait voulu suivre aucune séance de préparation à l'accouchement, elle se disait "la nature sait ce qu'elle a à faire... est-ce que les animaux font des préparations à l'accouchement..." On était jeunes et certainement un peu inconscients, malgré tout, nous avions suivi les conseils d'un ami qui nous avait recommandé un produit suisse dont je ne me souviens plus le nom, à injecter en cas d'hémoragie, et qui nous fut d'un très grand secours. Suzanne s'était installée sur le dos, elle a subi la violence des contractions comme on subit un raz de marée pendant 4 heures avant d'être libérée. Le petit garçon se portait bien mais elle , elle était exténuée. 20minutes après avoir coupé le cordon, la sage-femme décide d'intervenir pour précipiter l'expulsion du placenta, qui selon elle aurait déjà dû être évacué, elle entreprend donc de décoller le placenta de l'utérus avec le tranchant de sa main qu'elle introduit par où mon fils venait de sortir, tout en s'appuyant avec ses genoux sur le ventre de Suzanne, le placenta se décolle mais l'utérus se déchire et les draps deviennent immédiatement rouges, la sage-femme (qui était aussi médecin) injecte alors ce produit que j'avais acheté en Suisse et l'hémoragie cesse, la tension revient et Suzanne aussi. On a eu vraiment très peur ce jour là, et ça nous a un gaché le plaisir de cette naissance qui malgré tout fut fabuleuse. Deux ans plus tard, les contractions commencent doucement vers 9h du matin, j'appelle la sage-femme, mais vers 10h 30 le travail se précipite, Suzanne choisit cette fois-là d'accoucher accroupi, c'est la position que son corps exige et son corps ressent bien les choses puisque quelques minutes plus tard, tout est terminé, la petite fille a jailli du ventre dans mes mains. La sage-femme arrive pour couper le cordon, seulement cette fois on attend tranquillement que le bébé prenne le sein et que la montée du lait provoque naturellement l'explusion du placenta, Suzanne avait raison, la nature sait bien ce qu'elle a à faire. Les deux autres naissances se sont déroulées très simplement, les deux fois Mathilde (ce n'est pas son vrai prénom) a accouché assise sur le lit en accompagnant intérieurement la progression du bébé vers la lumière du jour, tout c'est très bien passé, à chaque fois la sage-femme est arrivée après la sortie du bébé. Aujourd'hui, je crois qu'il serait bien que les femmes qui veulent accoucher chez elles puissent le faire et qu'elles disposent de toutes les aides médicales d'urgence dans un véhicule aménagé à cet effet qui se déplacerait et attendrait à côté au cas où. Nous avons pris des risques, mais naître n'est pas une maladie... et une femme qui va donner la vie n'est pas une malade. |
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MIEL administrateur ![]() inscrit le 12/06/2006 ![]() |
Guillaume (du MIEL) m'a transmis le lien vers cet article intitulé "Jouir en accouchant" :
http://www.lecoinbio.com/20081204542/famille/grossesse/jouir-en-accouchant.html L'expérience en question est proche de ce qu'a vécu l'une d'entre nous lors de son accouchement. Le grand effort de l'accouchement fait produire des hormones qui atténuent la douleur et mettent dans un état second. "Tu enfantera dans la douleur" c'est la vision masochiste et misogyne de notre religion dominante et donc forcément elle imprègne toute notre vision culturelle de l'accouchement (les professionnels de la chose en tout premier lieu à de rares exceptions prêt). Aujourd'hui "la douleur" sert d'alibi aux médecins pour mécaniser au maximum l'acte (les pressions pour la péridurale (anesthésie) sont extrêmement fortes.) Il est temps de cesser de parler de douleur mais plutôt de la sensation (forte) de l'accouchement. |
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